J'organise des manifestations de répudiation,
pour tous les dissidents qui sont mécontents,
l'ingratitude doit immédiatement subir l'arrestation.
Un régime de gauche ne peut être que tolérant,
les opposants à notre démocratique régime,
sont manipulé par ces maudits capitalistes
qui ne réfléchissent qu'en tant que colonialistes
ils corrompent par leur argent et nous enveniment ;
oubliant que par des traitements inhumains,
ils font subir la misère sur le territoire républicain.
Afin de s'absoudre du respect de toute les lois
en prônant et priant l'amour du prochain par la foi ;
ils ont créé leur mortelle et belle base maritime,
car dans ce lieu on tue, on viole, et on décime,
les récalcitrants qui ne veulent pas faire d'aveux.
Mais à force de tortures, les militaires très nerveux,
s'emploient à faire craquer même les innocents,
ne sont-ils pas coupable d'avoir un drôle d'accent.
Dans les relations je suis un vrai champion
tous ceux qui de loin ou de près m'ont approché,
j'ai su tous les changer après les avoir retourné,
même du communisme je ne suis pas le pion.
Notre pays manque de tout, de farine et ciment,
on nous refuse même les simples médicaments.
Notre ennemi invoquent de certains organismes le droit,
mais que fait donc cette curieuse administration de la loi,
pour les prisonniers et les illégaux lieux de détention,
de ceux qui violent en complète impunité les conventions.
Les états les plus riches seraient ils donc les seuls
a ignorer les résolutions d'une assemblée si veule ;
qui n'ose même plus prendre de simples sanctions,
contre les riches, armés jusqu'aux dents et puissants,
préférant taper en toute sécurité sur les insignifiants ;
s'arrogeant le droit de punir et donner des corrections.
Mon ami révolutionnaire est mort il y a longtemps,
mais assez étrange fut son assassinat,
j'en ai fait un martyr de la révolution.
Il est vrai qu'il écrivait tout le temps,
et sa popularité vraiment me gêna ;
car il fut apprécié dans toutes les discussions,
même lorsqu'il était à la table des grands ,
ou alors avec les paysans dans les champs.
Sa mort fut un bienfait pour tous nos idéaux,
même pour la plupart des jeunes occidentaux
qui portent son portrait approuvant son combat.
Quelle belle mort pour ce véritable soldat,
jeune encore, il fut élevé au rang de martyr,
grâce à lui notre cause reçut beaucoup pour s'investir.
Ainsi le portrait de ce combattant révolutionnaire,
fit plus pour nos idéaux auprès de chaque occidental,
que les nombreux tomes à lire du laborieux capital,
que des gauchistes feuilletèrent sous l'œil de leur chef tortionnaire.
Ceux qui après ces lectures ne moururent pas d'indigestion,
purent aller dispenser la bonne parole en toute discrétion.
Mais de tous les partis sur l'île nous nous sommes libérés,
afin d'être plus efficace pour vivre notre propre liberté.
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Que voilà un bien beau président,
vu son état il ne saurait trop tarder,
son frère viens juste de lui succéder,
changera t'il les réformes cependant.
Peut-être faudrait-il mieux qu'il soit placé ,
avec toutes les importantes personnalités ;
soit avec les gueux ou parmi les sans grades ,
les clochards même ceux des fusillades,
ceux que l'on dispose bien en évidence
sur notre grand boulevard de la violence,
car jamais ces gens n'auront cette chance
d'être réhabilité dans ces circonstances.
Ces pauvres furent réduit à l'irréparable,
croyant avoir à faire à un régime honorable,
tous les déçus des régimes communistes,
celles qui subirent les enjeux capitalistes,
toutes ces personnes, par une haie d'honneur,
vont le saluer d'un accueil d'une rare horreur.
Ce qui ne serait que justesse et raison
pour ceux qui vécurent dans la terreur,
celle d'être capturé et de finir en prison,
sans nul autre procès que celui de la peur.
Des sous-fifres imbus de leur pouvoir,
s'amusaient à effrayer la pauvre population,
puisque l'armée toujours se croyait en révolution ;
calquant leur pratique comme un véritable devoir,
sur celle d'un ancien terroriste qui mourut assassiné.
Ainsi le chef au pouvoir avait pu souffler,
même si les services secrets des pays étrangers
avaient de sa capture grandement participé.
Notre présence active en ces secteurs,
c'est de pouvoir faire que les acteurs
puissent se rencontrer sans problème,
afin de mettre à plat leurs dilemmes,
et d'échanger devant un large auditoire
les différentes versions dans l'histoire ;
ensuite il est vrai que nous les laissons,
pour que tranquillement avec du soin
ils puissent plonger dans le lac du frisson.
Qu'ils sachent, ici désormais plus de témoin,
ils devront faire face à leur vie antérieur
et en ce lieu point de chef ou d'être supérieur
N 'avez vous point remarqué
cher cousin ensqueletté,
que tous ces petits et grands révolutionnaires,
sont tous issus d'une certaine bourgeoisie ;
celle là même qu'ils voulurent faire taire,
mais dont les biens ils s'emparèrent avec frénésie.
D'un pouvoir bourgeois ils chassèrent sans hésiter,
pour que leurs propres lois puissent s'instaurer,
et comme à chaque révolution s'installe la tuerie,
faisant plus de mort à cause de leur stupide furie.
Les historiens ont toujours fait croire
que le peuple était le principal instigateur
celui qui des révolutions en était l'agitateur
alors qu'en fait si vous regardez votre histoire
les classes les plus populaires
ont toujours été manipulées
par certains groupes sectaires
issus des pouvoirs de contre-allée.
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