Les hommes autour de mon mari, tous ces paltoquets,
ne m'ont pour ainsi dire jamais beaucoup apprécié.
Ils n'ont pour moi aucune estime,
et restent avec l'autre comme de vulgaires roquets.
pensant pouvoir le protéger d'un crime.
Certains craignent que je vive au crochet de leur organisation
alors ils ont cherché à m'éloigner des réunions
c'est ce que j'ai, fait car en France je me suis installée.
Dans les beaux quartiers je vis ;
je me dois d'être présentable,
je suis la femme du président.
Je compatis pour toute cette misère,
qui chaque jour contre notre peuple sévit ;
mais ces gens là sont lamentables,
qu'attendent-ils pour devenir des émigrants,
actuellement, ils se complaisent dans la poussière.
J'ai aperçu à la télé ces terribles images,
des pauvres personnes qui manquent cruellement d'eau.
Dorénavant je dis à mes domestiques du ménage,
qu'elles ne doivent pas se servir de plus d'un seau,
car sinon l'eau elles paient, est ce vraiment normale,
je ne le pense pas, mais cela importe vraiment peu,
puisque j'ai l'argent et même si ce n'est pas moral,
il me plaît maintenant, de faire ce que je veux.
Je suis une femme riche, j'ai tout hérité de mon mari ;
mais j'ai dû quand même en donner une grosse partie,
car ces lieutenants, à son chevet, me l'ont demandé.
Il paraît même que cela m'évitera d'être assassinée ;
surtout si le peuple réagit, en apprenant les détournements
je risque des ennuis, et ne pourrai plus vivre impunément.
J'ai tout intérêt m'ont ils dit, à me faire oublier à ne pas intriguer
et surtout, de cette histoire il ne faudra rien divulguer.
D'ailleurs ils n'avaient vraiment pas l'air d'être au désespoir,
mais comme déjà dans leurs cœurs ils ne me portaient pas,
je ne voulais point contrarier toutes ces hyènes jubilatoires.
J'ai cédé sous la pression, afin de ne pas servir de repas.
Je fis encore un peu semblant d'être affligé de ce décès,
mais il était vieux est plus vraiment en bonne santé.
A moi une bonne partie du magot
à eux la dépouille, l'histoire et les photos.
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Ce qu'il y a de bien mes chers collègues à décharner,
c'est que nous avons de la patience et du temps,
ainsi pouvons nous vaquer à d'autres brasiers en attendant,
sachant qu'un jour ou l'autre, par nous ils devront passer.
Cette femme est détestable avec son furieux opportunisme,
elle ne correspond pas du tout à la femme d'un président,
et n'aurait pas dû l'épouser, tant il y a d'antagonisme.
Il envoie cette épouse accoucher, dans un pays d'occident,
l'argent détourné de cette pseudo nation, il lui impute,
car assigné à résidence, pour son peuple soit disant il lutte ;
et ne peut pas se déplacer pour les formalités,
c'est donc sa femme qui s'en est chargé.
Nous pourrions la faire traverser sur le pont des âmes,
qui est plus fin qu'un cheveu, et tranchant comme un rasoir ;
la vie saine et droite contribuera ici bas à sa légèreté.
Elle rejoindra son époux, afin d'expier leurs actions infâmes,
celles qui méritent les punitions pour les hypocrites notoires
dans le profond abîme de Haoviat, buvant des eaux soufrés,
qui lavera cette bouche honteuse, d'où sortent les mensonges.
Pour ces mains qui ont compté les billets, elles les rongent,
lui laissant ainsi quelques beaux moignons,
qui peut être, pour applaudir son mari lui servirons.
Voyez vous tout ce bel attroupements de femmes en furies,
n'est ce pas toutes celles qui ont perdu un enfant ou un mari
dans les territoires occupées, ou dans bien d'autres régions.
Elles ont appris, les nombreuses et répugnantes malversations,
que ce couple hétéroclite a commis, contre leur communauté.
Dans leurs quartiers toutes on pâti de ce manque d'argent ;
elles sont prêtes, maintenant que le chef n'est plus protégé,
la dame aussi elles attendent, pour se venger tout en rageant.
Nous pouvons certifier, que la dame si bien pouponnée,
n'aura sûrement pas le temps de se refaire une beauté ;
les autres femmes n'hésiteront pas de son visage lui transformer.
Elle n'aura point besoin de chirurgie, ni de soins esthétiques,
pour que son corps ressemble, à une boule magmatique,
ou la face défigurée sera impossible à bien localiser.
Si cette curieuse femelle avait été au sein de sa nation,
peut-être aurait elle subi, le cruel spectacle de la lapidation,
mais au lieu de cailloux seront lancées des pièces d'or
afin qu'avec son mari ils ressentissent enfin le poids des remords.
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