Tous les prêtres de notre foi n'ont pas cet avidité,
ni ne partage les sottes stupidités ;
de même que tous les préceptes et les idées,
de ce curieux et dogmatique empereur.
Nous pensons que beaucoup sont infondées,
et que de son infaillibilité il en use avec erreur,
entouré par des prélats courbés et coincés,
qui refuse par méconnaissance, de voir la vérité,
et qui, depuis trop longtemps, coincé dans cette cité,
ils en ont oublié le comment de la vie, et la dureté.
Le problème toujours est à recommencer,
dans cette belle et vieille cité,
car la ville sanctifiée par plusieurs religions,
refuse de se laisser partager.
Alors qu'à trois, jusqu'ici nous nous sommes supporté,
voilà que depuis quelques temps, il y a des trublions,
qui exacerbent avec un plaisir évident,
les différentes passions,
en mettant chacun sur des charbons ardents,
pour qu'entre nous il y est scission.
Il est pourtant vrai que notre communauté
devrait maintenant détenir cette ville,
afin qu'ici en toute sécurité,
tous puissent bénéficier de l'asile.
Notre messie était venue en cette métropole,
c'est notre dieu ou plutôt notre idole.
Il suffit de déambuler dans les ruelles,
pour constater que les marchands profitent du spirituel,
dans cette cité il faut bien se rendre compte,
que nos religions ne respectent aucunement,
les indications car les livres saints racontent,
de ne pas faire de représentation même fortuitement,
de dieu, de ses anges, ou même de ses saints,
qui ne sont jamais trop gros ni même difformes ou nains,
mais habillés de lin de soie ou même de dentelles.
On vous propose des posters jusque dans les hôtels,
de cette église et de toute cette engeance religieuse,
qui touchant des royalties se dit encore pieuse.
Dans ces villes où une vierge apparut devant tant d'yeux,
ainsi d'ailleurs que dans beaucoup d'autres lieux,
notre prophète divin aurait chassé ses marchands
comme il l'avait fait des vendeurs et des brigands.
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Voyez ces prêtres tourmentés dans leur foi,
ne sachant plus dominer leurs instincts ou leurs émois,
certains peut-être plus malins ou plus souple,
ont bien compris que pour les curés le célibat,
dans l'histoire ne fit pas toujours débat.
Ils choisissent maîtresses, ou s'installent en couple,
vivant leur amour caché, pour ne pas être importuné
par des bigotes, ou une hiérarchie trop coincées.
Maintenant comme dans d'autres religions,
ils essaient de vivre, en équilibre leurs émotions.
Ils peuvent encore mieux connaître la nature humaine,
ce qui permet à un grand nombre, d'avoir une vie plus saine.
Mais c'est sans compter sur l'intransigeance papale,
qui ne veut pas reconnaître ces cas, dans une sorte de concordat,
même si le célibat eut put être une solution.
L'église est touchée par la crise de candidat,
ils manquent cruellement dans chaque juridiction épiscopale,
mais le pape ne semble pas vouloir apporter une telle révolution.
Je vois mon cher squelette ami, que tu pointes et ressent
un détail, qui à n'en point douter et très intéressant.
Un certain pape élu à ce saint-siège,
était plus préoccupé à vouloir voyager,
évitant parfois contre sa personne des attentats,
et autres sournois ou mauvais pièges.
Certains arrivèrent pourtant à le toucher,
car un jour il réchappa d'un indélicat.
Mais l'empereur des religieux avait la bougeotte,
car plutôt que de s'asseoir sur le trône de pierre,
il décida de s'offrir le plus souvent des croisières,
s'aidant pour ses déplacements de sa grande houlette
cela devint ainsi le saint-siège à roulettes,
bien qu'à une lettre cela eut été la roulotte.
Peut-être aurait-il dû pondre de sa pape la bulle,
car il faut se méfier de certains mauvais calculs,
et ne pas chipoter entre l'avion et l'âne,
tant ces déplacements étaient fréquents.
Il voyageait avec toute sa caravane,
dans ce tourisme, il fallait rester conséquent,
accompagné d'évêques parmi les plus vertueux,
et de nombreux religieux encore aventureux,
qui se déplaçaient ainsi d'une manière bien agréable,
à moindre frais et sur le dos des contribuables.
Mais en vieillissant ,le saint siège mobile,
il faut le dire fut désormais bien utile,
car les roulettes lui permettaient aisément,
dans le palais de déambuler tout tremblotant.
Hélas, dans ses immenses couloirs et salles,
il y faisait parfois un froid des plus glacial,
en effet sa belle et grande résidence d'été,
n'avait pas été encore aménagée,
et dans sa belle piscine bien chauffée,
il ne pouvait pas plonger n'y étant pas encore autorisé.
Nous allons de ce pas remédier à cet état
en plongeant nos chers religieux
dans un étang des plus nauséeux.
Puisque ces messieurs sont délicats,
ce liquide sera chauffée avec les ouvrages
et les écrits de ces docteurs de la foi
qui plein de haine et de rage
provoquèrent des guerres autrefois.
Pour les indélicats frères, pasteurs ou moines,
nous leur offriront un bol de bétoine,
afin qu'avec soin, nous puissions les bien purger
ceci en vertu du fait que les autres ils ont pu souiller.
Ils devront ensuite passer dans les cavernes
celles des enfants morts, de n'avoir pas eut le temps d'exister
car ils n'ont pas su ou pu être détourné de vos balivernes,
celles des religieux qui trop longtemps couvert ont put persister.
Chacun recevra pour ce qu'il a donné,
nous veillerons à ce que son dû soit respecté.
Trempe trempe petit cureton
par où tu pêches nous te tenons
car tu disais que cette partie
était celle de l'infamie.
Nous te plongeons vilain cochon
dans le beau lac nauséabond.
Aimez vous ma comptine
celle qui dans votre tête trottine.
Maintenant je vais vous lâcher ;
j'espère que tous vous savez nager
car vous allez faire connaissance,
avec certains êtres particuliers
qui sont sans complaisance,
mais ne demandent qu'à vous être familier.
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