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Voici donc quelques déclarations et écrits
scientifiques de ce monsieur Darwin dont nombre scientifiques se
réclament et qui, comme on pourra le constater n’était pas très
scientifique dans ses affirmations. Ceci pour permettre de
relativiser les discours anti-religieux des scientifiques qui
oublient aussi qu’eux-mêmes, à force de protéger à tout prix la
« Théorie » de Darwin ont alors une attitude dogmatique qui
n’a rien a envier aux religieux. Je ne défends ni n’approuve
l’intelligent design de type religieux, mais je ne suis pas pour le
darwinisme qui n’explique rien. Mais entre Dieu qui a tout crée, et
Darwin qui à tout expliqué il doit y avoir manière à loger beaucoup
mais franchement beaucoup d’autres théories, sauf que les
scientifiques font le forcing et que le Darwinisme devient une
idéologie dogmatique. Ce qui suit n’est là que pour démontrer
que les scientifiques s’appuient sur un homme éminemment religieux
et qui plus est particulièrement raciste. J’ai comparé plusieurs
éditions à différentes dates et à part quelques changements
d’ajouts pour la théorie, les autres déclarations sur les femmes
et les sauvages n’ont pas changé.
L’origine des espèces au moyen de la sélection
naturelle ou la lutte pour l’existence dans la nature. Par Charles
DARWIN
(5ème édition française) Paris – 1873 – C.
Reinwald et Cie Libraires éditeurs.
Page 202/203
Une comparaison entre l’œil et le télescope
se présente tout naturellement à l’esprit. Nous savons que cet
instrument a été perfectionné par les efforts continus et
prolongés de l’intelligence humaine, et nous en inférons
naturellement que l’œil à dû se former par un procédé
analogue. Cette conclusion et peut-être présomptueuse, car
avons-nous le droit de supposer que le Créateur mette en jeu
des forces intelligentes analogues à celles de l’homme ?
Pour comparer l’œil à un instrument optique, nous aurions à
imaginer une couche épaisse d’un tissu transparent imbibé de
liquides, en contact avec un nerf sensible ; à supposer
ensuite que les différentes parties de cette couche soient en voie
lente et continue de changement de densité, de manière à se
séparer en zones d’épaisseurs et de densités différentes,
inégalement distantes entre elles et changeant graduellement de
forme à la surface. Nous devons supposer, en outre, qu’une
force représentée par la sélection naturelle ou la survivance
du plus apte, est constamment à l’affût de toute
modification légère affectant les couches transparentes et
conservant toutes celles qui, dans diverses circonstances, dans tous
les sens et à tous les degrés, tendent à permettre la formation
d’une image plus distincte. Nous devons supposer que chaque
nouvel état de l’instrument se multipliera par millions pour se
conserver jusqu’à ce qu’il s’en produise un meilleur qui
remplace et annule les précédents. Dans les corps vivants, la
variation cause les légères modifications, la génération les
multiplie presque à l’infini, et la sélection naturelle trie avec
une sûreté infaillible chaque amélioration. Que cette
marche se continue pendant des millions d’années, et pendant
chacune sur des millions d’individus, ne pouvons-nous admettre
qu’un instrument optique vivant, aussi supérieure à un appareil
de verre que le sont les œuvres du Créateur vis-à-vis de
celles de l’homme, ait pu se former de cette manière ?
Page 512
Certains auteurs éminents paraissent être
pleinement satisfaits de l’opinion que chaque espèce ait été
créé d’une manière indépendante. A mon avis, il me semble que
ce que nous savons des lois imposées par le Créateur à la
matière, et qui lui sont inhérentes, s’accorde mieux avec l’idée
que la production et l’extinction des habitants passés et présents
du globe, sont des résultats secondaires, comme celles qui
déterminent la naissance et la mort de l’individu. Lorsque je
considère tous les êtres, non comme les objets de créations
spéciales, mais comme les descendants linéaires de quelques
organismes qui ont vécu longtemps avant que les premières couches
du système Silurien aient été déposées., ils me paraissent
ennoblis.
Page 513
N’y a-t-il pas une véritable grandeur dans
cette conception de la vie ayant été avec ses puissances diverses
insufflées primitivement par le Créateur dans un petit
nombre de formes, dans une seule peut-être, et dont, tandis que
notre planète obéissant à la loi fixe de la gravitation,
continuait à tourner sur son orbite, une quantité infinie de formes
admirables, parties d’un commencement des plus simples, n’ont pas
cessé de se développer et se développent encore ?
La descendance de l’homme et la sélection sexuelle
Par Charles DARWIN
Traduit par Edmond Barbier – 3ème éd. Française. -
Préface de Carl Vogt
Paris 1891 – C.Reinwald et Cie Libraires éditeurs.
Page 99 – Croyance en Dieu – Religion
Rien ne prouve que l’homme ait été primitivement doué de la
croyance à l’existence d’un Dieu omnipotent. Nous possédons, au
contraire, des preuves nombreuses que nous ont fournies, non pas des
voyageurs de passage, mais des hommes ayant longtemps vécu avec les
sauvages, d’où il résulte qu’il a existé et qu’il existe
encore un grand nombre de peuplades qui ne croient ni à un ni à
plusieurs dieux, et qui n’ont même pas, dans leur langue, de mot
pour exprimer l’idée de la divinité. Cette question est, cela va
sans dire, distincte de celle d’ordre plus élevé de savoir
s’il existe un Créateur maître de l’univers, question à
laquelle les plus hautes intelligences de tous les temps ont répondu
affirmativement. Toutefois, si nous entendons par le terme
religion la croyance à des agents invisibles ou spirituels, le cas
est tout différent, car cette croyance paraît être presque
universelle chez les races les moins civilisés.
Page 128
Les causes principales du peu de moralité des
sauvages, considérée à notre point de vue, sont, premièrement, la
restriction de la sympathie à la même tribu ; secondement,
l’insuffisance du raisonnement, ce qui ne leur permet pas de
comprendre la portée que peuvent avoir beaucoup de vertus, surtout
les vertus individuelles, sur le bien-être général de la tribu.
Les sauvages, par exemple, ne peuvent se rendre compte des maux
multiples qu’engendre le défaut de tempérance, de chasteté, etc.
Troisièmement, un faible empire sur soi-même, cette aptitude
n’ayant pas été fortifié par l’action longtemps continuée,
peut-être héréditaire, de l’habitude de l’instruction et de la
religion.
Page 136
La sublime croyance à un Dieu n’est pas universelle chez
l’homme.
Page 143
En un mot, notre sens moral, ou notre conscience, se compose d’un
sentiment essentiellement complexe, basé sur les instincts sociaux,
encouragé et dirigé par l’approbation de nos semblables, réglé
par la raison, par l’intérêt, et, dans des temps plus récents,
par de profonds sentiments religieux, renforcés par
l’instruction et par l’habitude.
Page 144 – la sélection naturelle considérée au
point de vue de son action sur les nations civilisés.
Chez les sauvages, les individus faibles de corps
ou d’esprit sont promptement éliminés, et les survivants se font
ordinairement remarquer par leur vigoureux état de santé. Quant à
nous, hommes civilisés, nous faisons, au contraire, tous nos efforts
pour arrêter la marche de l’élimination ; nous construisons des
hôpitaux pour les idiots, les infirmes et les malades ; nous faisons
des lois pour venir en aide aux indigents ; nos médecins déploient
toute leur science pour prolonger autant que possible la vie de
chacun. On a raison de croire que la vaccine a préservé des
milliers d’individus qui, faibles de constitution, auraient
succombé à la variole. Les membres débiles des sociétés
civilisées peuvent donc se reproduire indéfiniment. Or, quiconque
s’est occupé de la reproduction des animaux domestiques sait, à
n’en pas douter, combien cette perpétuation des êtres
débiles doit être nuisible à la race humaine. On est
tout surpris de voir combien le manque de soins, ou même des soins
mal dirigés, amènent rapidement la dégénérescence d’une race
domestique ; en conséquence, à l’exception de l’homme lui-même,
personne n’est assez ignorant ni assez maladroit pour permettre aux
animaux débiles de reproduire.
Page 670-671
L’idée d’un Créateur universel et
bienveillant de l’univers ne paraît surgir dans l’esprit de
l’homme que lorsqu’il s’est élevé à un haut degré par une
culture de longue durée.
Page 678
Or il me semble que nous devons reconnaître que
l’homme, malgré toutes ses nobles qualités, la sympathie qu’il
éprouve pour les plus grossiers de ses semblables, la bienveillance
qu’il étend aux derniers des êtres vivants ; malgré
l’intelligence divine qui lui a permis de pénétrer les
mouvements et la constitution du système solaire, - malgré toutes
ces facultés d’un ordre si éminent, - nous devons reconnaître,
dis-je , que l’homme conserve encore dans son organisation
corporelle le cachet indélébile de son origine inférieure
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